Les manifestations du problème de lidentité et de la différence dans le discours philosophique de Daryush Shaygan

Habtiche Ouali
2022 / 3 / 20

Les manifestations du problème de l identité et de la différence dans le discouphilosophique de Daryush Shaygan

É-;-crit par le professeur : habtiche Ouali

É-;-léments de l article :
Introduction
Présentation
du premier thème : les manifestations du concept d identité
1. Le concept d identité et d identité culturelle
2. Le parcours de recherche d identité
3. Le concept d identité, l Islam et la modernité
Le deuxième thème : les manifestations du concept de différence
1. Le concept de différence et les idoles dorées
2. Le concept de fabrication et de disparité existentielle entre l Orient et l Occident
3. Le concept de différence et de culture
Conclusion :

Introduction :
Les lecteurs et ceux qui traitent des écrits du penseur "Dariush Shaygan" remarquent qu il y a un chevauchement entre ses idées et sa cohérence. Shaygan" par l étude et l analyse, et dans cet article intitulé "Les manifestations problématiques de l identité et de la différence dans le discours philosophique de Darius Shaygan », nous essaierons de retracer ces extensions dans la philosophie générale de Shaygan. Nous avons décidé de diviser cet article en deux thèmes principaux : Le premier thème intitulé « Manifestations du concept d identité », où il y aura un processus de recherche sur les relations qui existent entre le concept d identité et certains autres concepts que « Shaygan » a traités. avec, à savoir l identité culturelle, les idoles d or, le cheminement de la recherche identitaire de l islam, la modernité et la sécularisation. Quant au second sujet, il s intitule :

Présentation
du premier thème : les manifestations du concept d identité
1. Le concept d identité, d identité culturelle et de mémoire éternelle
Shaygan traite de la relation entre l identité et l identité culturelle dans son livre "Illusions d identité." Il a été dit que l accès à la justification de la nature de la relation qui existe entre ces deux concepts de base tente de présenter la crise de l identité culturelle dans les civilisations orientales en en disant : "Nous regrettons la perte de l identité culturelle qui menace les civilisations traditionnelles, comme Nous déplorons les vies inégales que nous vivons." À-;- partir de là, nous comprenons et affirmons que l identité culturelle des anciennes civilisations orientales est menacée de disparition et de décadence, et cela est dû, selon la perception Shayghani, aux changements majeurs que le monde connaît aujourd hui, et cela est démontré par le en disant : "Nous parlons du défi contemporain qui provoque des transformations majeures en Asie." Ce défi se manifeste dans les manifestations de la civilisation et de la culture occidentales, qui veulent promouvoir au maximum sa culture et son idéologie civilisationnelle, devenant ainsi un caractère mondial et effaçant toutes les autres sous-cultures. Ce changement profond est dépeint par Shaigan comme un défi contemporain et une obsession qui menace l identité culturelle des civilisations traditionnelles asiatiques, qui ont un grand désir de préserver leurs capacités et leurs composantes identitaires et culturelles d origine. Et l on discerne un autre point à travers ce texte que le concept d identité est devenu une revendication légitime : chaque partie au conflit essaie de répandre son identité par tous les moyens légitimes et illégaux. D autre part, le concept d identité dans la dialectique Est-Ouest est lié au niveau culturel. Dans un autre contexte, Sheegan nous met en lumière la raison de la naissance du problème de l identité culturelle, et cela est évident dans son dicton : « Là où deux niveaux de connaissance différents, appartenant à deux modes de vie différents, coexistent, des mouvements souvent spontanés et des réactions inattendues résultat."
Shaigan a cristallisé ce défi de l identité culturelle en un problème de recherche qui nécessite des recherches et des investigations. Il faut accompagner la prise de conscience de cet enjeu et c est en disant : « N y a-t-il pas un élément étrange dans l enjeu qui entre dans le calcul, un élément de recherche… et il y a urgence à fournir un niveau de conscience capable d analyser le situation et connaissant les forces en conflit et les moyens nécessaires pour surmonter la phase de conflit, il devient modération. Les forces en présence et l homogénéité structurelle des idées en conflit servent d instrument de renaissance, d auto-renouvellement et de création de nouvelles forces. On comprend dès lors que Shaigan considère que la question de l identité en général et de l identité culturelle en particulier, qui s est transformée en défi et en conflit entre la civilisation occidentale et les civilisations est-asiatiques, doit s accompagner d une prise de conscience de recherche ou d un autre calibre de pensée mature. qui explore la nature de ce défi et ses implications, mais d une part Un autre indique que cette prise de conscience doit avoir une compétence de recherche à un niveau caractérisé par l objectivité et l impartialité dans le processus d analyse et de discussion académique de ce défi, et c est un condition nécessaire et une idée fondamentale. Car grâce à cette conscience inductive modérée et mature, le chercheur arrivera à comprendre et à réaliser la nature de cet enjeu culturel entre Orient et Occident, ses composantes fondatrices, les moyens mis en œuvre pour atteindre ses objectifs et les mécanismes par lesquels il fonctionne. Et tout cela aura des résultats positifs pour les deux camps qui se disputent l idée d identité culturelle. Selon lui, cette recherche de prise de conscience alimentera des éléments forts entre les deux parties qui permettront d atteindre un équilibre identitaire et culturel entre elles. Car grâce à cette conscience inductive modérée et mature, le chercheur arrivera à comprendre et à réaliser la nature de cet enjeu culturel entre Orient et Occident, ses composantes fondatrices, les moyens mis en œuvre pour atteindre ses objectifs et les mécanismes par lesquels il fonctionne. Et tout cela aura des résultats positifs pour les deux camps qui se disputent l idée d identité culturelle. Selon lui, cette recherche de prise de conscience alimentera des éléments forts entre les deux parties qui permettront d atteindre un équilibre identitaire et culturel entre elles. Car grâce à cette conscience inductive modérée et mature, le chercheur arrivera à comprendre et à réaliser la nature de cet enjeu culturel entre Orient et Occident, ses composantes fondatrices, les moyens mis en œuvre pour atteindre ses objectifs et les mécanismes par lesquels il fonctionne. Et tout cela aura des résultats positifs pour les deux camps qui se disputent l idée d identité culturelle. Selon lui, cette recherche de prise de conscience alimentera des éléments forts entre les deux parties qui permettront d atteindre un équilibre identitaire et culturel entre elles.
Shaygan nous livre des exemples d œuvres et d interprétations qu il considère comme une recherche de conscience ayant contribué à la création de cette modération et identité culturelle entre Orient et Occident à travers la « Renaissance carolinienne » en relation avec « Charlemagne » au IXe siècle dans le Ouest, et sur la "Renaissance hindoue" au même siècle grâce aux efforts de "Shankar" et de Comazila". Et aussi la traduction d ouvrages arabes en latin. L interaction culturelle sous toutes ses formes, les efforts culturels individuels, les frictions culturelles ou la traduction sont parmi les outils qui permettent d atteindre cette maturité de conscience et cet équilibre identitaire. Chaque partie a connaissance de l équilibre civilisé et culturel de l autre partie, ce qui crée un état d échange utilitaire d expériences et d expertises culturelles, dans lequel le développement entre elles est proche et parallèle.
L élément de force dans l identité culturelle peut être le résultat de la prise et de l influence d autres affluents culturels, ou en d autres termes, c est le résultat du bénéfice, de la friction et de l accès aux idées d une autre identité culturelle. l image centrale de la renaissance carolinienne, qui est une synthèse entre la pensée grecque platonicienne et la révélation chrétienne.Et si "Shenkar" fut le tueur du bouddhisme, il en tira "l idée du non-judisme "Anatman"". Shaygan croit en l idée que rien ne découle de rien et que la connaissance sous toutes ses formes est cumulative, et ce principe logique universel repose sur l idée d identité culturelle selon laquelle les cultures interagissent les unes avec les autres. et les échanges culturels entre les civilisations humaines.
Dans un autre contexte, "Shaygan" s interroge sur le fait que dans une même identité culturelle, peut-on y trouver modération et équilibre culturel, en disant : "Le défi contemporain est-il le même rapport de force persan, et y retrouve-t-on cette homogénéité essentielle ? " Cette question indique que l identité culturelle en général dans une société peut être différente d une région à l autre. Et nous constatons que le défi culturel peut être de caractère national ou local, par exemple dans la région persane, car cette dernière est une entité géographique pleine d ethnies, de groupes religieux et de cultures locales, chacun essayant de simplifier son identité culturelle ou religieuse. identité au détriment des autres identités. Et cette question, où confirme-t-elle, d une part, l absence de cet équilibre et équilibre culturel, et elle-limit-e un problème grave et profond qui contribue à la faiblesse des civilisations orientales traditionnelles dans leur conflit avec l Occident.
Nous concluons au final que le concept d identité quand "Shaygan" dans le contexte culturel a de fortes connotations. L identité culturelle est au centre du conflit entre l Orient et l Occident, que l on appelle le terme défi contemporain. La tâche de discuter de l identité culturelle nécessite la présence d une conscience mature afin de présenter une approche objective et une lecture neutre des parties au conflit, et avec cela nous créons les raisons qui permettent d atteindre l équilibre et la modération culturelle entre l Occident et l Orient .

2. Le voyage pour trouver l identité
Shaygan part de son expérience personnelle en Occident pour nous expliquer l idée d identité et comment il a voyagé dans les profondeurs des différentes cultures occidentales et orientales anciennes afin de rechercher sa conception de l identité qui soit en phase avec l esprit de l époque contemporaine. Dans le cadre de son exposé sur le parcours de recherche d identité, « Shaygan » nous raconte une petite histoire qu il a vécue lorsqu il était aux É-;-tats-Unis d Amérique dans la ville de « Los Angeles », où il dit précisément : « J étais marchant un jour sur la longue côte de Los Angeles, connue sous le nom de "Big Guinness". montrant l incroyable et l incroyable, dans une variété incroyable, les images les plus intenses de la conscience humaine avec un encrier flottant à côté des jouets qu ils ont fabriqués.La technologie moderne la plus sophistiquée. Les rituels amérindiens, les mouvements de yoga classiques, l acupuncture chinoise, toutes sortes d acupuncture japonaise classique, la divination, les dispositifs métaphoriques, la musique rock et le breakdance, tous ces phénomènes se rejoignent sans aucune compétition. Toutes choses étaient présentes en même temps, nous observions l intégration de la conscience humaine depuis la prise de conscience de l âge de pierre jusqu aux acquis du XXIe siècle. À-;- travers ce texte, nous découvrons que le concept d identité dans la culture occidentale est devenu non seulement concerné par la culture mère d origine et le processus de sa promotion, mais qu il s est élargi et étendu pour embrasser d autres cultures et identités, et n est pas-limit-é par la géographie et frontières, mais transcende plutôt tous les horizons et est une identité ouverte à tous les tributaires des autres races. Au contraire, il est également noté que l identité dans le contexte culturel occidental est un mélange culturel riche et riche qui s inspire des éléments de son existence depuis l âge de pierre jusqu à l ère contemporaine. À-;- cette époque, l identité est devenue globale dans le sens où c est un concept qui embrasse toutes les autres cultures et interagit et coexiste avec elles. L élément d exclusion et d abolition culturelle n existe pas dans la compréhension occidentale de l identité, et la preuve qui le confirme est que l Occident embrasse d autres cultures, les présente et les présente aux autres afin de créer ces liens et relations culturels, et cela génère un rapprochement entre les nations et les peuples sur le plan culturel Identités orientales Il ne peut rester dans le même enfermement et le rejet de tout ce qui est absurde Soumission aux transformations culturelles et aux changements intellectuels induits par la modernité occidentale dans ses diverses manifestations, telles que la mondialisation, dialogue des cultures, coexistence pacifique...etc, fait changer de perspective les cultures asiatiques.
La stagnation culturelle vécue par les cultures orientales et leur attachement aux idoles intellectuelles traditionnelles.
La domination culturelle et médiatique occidentale sur le monde et l émergence de la révolution technologique et de l information.
La mondialisation et ses répercussions sur toutes les autres cultures.
Shaygan nous présente un modèle pour l un des pays qui représente un modèle idéal pour la culture occidentale moderne, ce sont les É-;-tats-Unis d Amérique, à travers lequel nous pouvons comprendre le concept de diversité identitaire et de pluralisme culturel. Les É-;-tats-Unis d Amérique sont à l origine un mélange de groupes d immigrants européens venus avec des découvertes géographiques et de recherche de ressources naturelles et la recherche de succès matériel et économique, et ils sont entrés dans un conflit sanglant avec les Indiens rouges. Et puis colonisé la terre et formé une entité politique et culturelle des groupes d immigrants d Europe et les peuples autochtones des Indiens rouges. Malgré les différences et la diversité, ils ont pu former une identité culturelle ouverte et globale qui embrassait toutes les sous-catégories diverses.
Les É-;-tats-Unis d Amérique ont un tissu identitaire riche et souple, dans lequel on retrouve « les Espagnols, les Noirs et les Peaux-Rouges. » Le citoyen américain en quête de son identité a pu accéder à une nouvelle conception identitaire de l identité. qui correspond aux composantes de l époque contemporaine dont l identité occidentale est devenue le premier modèle. Ce nouveau concept d identité a un ensemble de caractéristiques d ouverture, de coexistence, d acceptation et de flexibilité, il est allé au-delà du concept traditionnel d identité et le citoyen américain est devenu le promoteur de ce concept et l appelle de toutes les manières possibles, et peut-être que la mondialisation est le moyen le plus fiable.
Le citoyen américain a réussi le voyage de la découverte de l identité, et ce voyage, selon la perception d Al-Shayghani, est un voyage dans l histoire d autres cultures et identités qui existent à différentes époques temporelles et spatiales.

3. Le concept d identité et de modernité
Shaygan traite de la nature de la relation entre les trois concepts d identité, de modernité et d islam dans le cadre de sa recherche d une réponse à la question de la détérioration de la conscience sociale des sociétés traditionnelles et du choc de la modernité. Et les études philosophiques présentées par "Shaygan" à la lumière de la comparaison des religions et des civilisations et de la dialectique du conflit culturel et identitaire entre l Orient et l Occident à la lumière des valeurs modernistes et des concepts occidentaux contemporains tels que la mondialisation, l idéologie et la sécularisation.
Lorsqu il parle de l idée d identité, il se réfère à cet élément commun qui rassemble les sociétés traditionnelles ou, selon ses termes, les civilisations traditionnelles, ou ce que "Shaygan" appelle "l unique groupement spirituel", comme l Islam, l Inde et le Les civilisations chinoises se caractérisent par une homogénéité structurelle dans l expérience métaphysique. La composante métaphysique est ce qui relie ces anciennes civilisations orientales.Les perceptions magiques et superstitieuses étaient la base intellectuelle sur laquelle l esprit oriental traditionnel a construit son système intellectuel et spirituel.
Quant à l idée de modernité, elle est liée à la civilisation occidentale, où elle s appuie sur une vision civilisée globale des cultures orientales et occidentales, « car la civilisation est un joint qui ne supporte aucun tri. être en termes de créativité et d éducation. D autre part, elle est devenue une menace pour les cultures orientales, car la modernité est l élément vital de l identité globale qu appelle la civilisation occidentale. Cette identité globale intégrera les civilisations orientales et créera en elles une sorte de tradition culturelle et de dépendance
Lorsqu il parle de l islam, il le relie au contexte de la civilisation et de la modernité occidentales. Les civilisations islamiques tentent d islamiser les concepts de la modernité et de les insérer dans les espaces islamiques. Shaygan a décrit ce problème complexe : "L islam est celui qui essaie d entrer l histoire pour combattre l infidélité, c est-à--dir-e les idéologies concurrentes, ainsi la religion islamique tombe dans la ruse." La raison, la religion, lorsqu elle veut s opposer à l Occident, s occidentalise et observe, et s implique dans l histoire et dans le projet de nier et de transcender l histoire . Cela nécessite de démanteler la défaite historique des sociétés traditionnelles face à la modernité, car ces sociétés sont engagées dans des guerres continues et permanentes et sont impliquées dans la modernité. Ce conflit peut être appelé la lutte de l authenticité et de la modernité.
Quant à son identité dans le monde d aujourd hui, elle est ouverte à toutes les formes d hybridation, de métissage, de mélange, de clivage, de fragmentation, de fusion, de synthèse, de changement et d émergence de nouveaux contenus, qui montrent « l illusion du monde et de ses fantôme », et « la réactivation et la révolution de l homme contemporain jusqu à l explosion. » Et nous comprenons qu il y a beaucoup de nouveaux éléments qui construisent le concept moderne d identité, et cela est -dir-ectement lié aux données que la modernité occidentale a portés par des valeurs et des concepts globaux. La nouvelle théorisation intellectuelle qui a été présentée à l identité, mais son origine est l Occident et la promotion où de son côté et l Orient est l espace futur de cette transformation culturelle radicale.
Cela place le monde devant une situation complexe et ouverte, et il est difficile de le contempler et de le contempler, ou il est presque impossible de l attraper et de diagnostiquer les solutions nécessaires. Cependant, Shaygan, qui croit que le monde d aujourd hui reflète l état de l Occident et son influence sur tout, voit l Occident comme le problème et exige la solution, et comme le dit Wagner dans « Parsenal » : « Il n y a pas de pommade pour la blessure sauf l arme qui l a créé." La blessure et l arme sont entre les mains de l Occident aujourd hui, et il doit prendre le relais, et "s il y a de la lumière, elle ne viendra que de l Occident". . Shaygan croit que l Occident est la maladie et le médicament, et on compte sur lui pour guérir les blessures, s il en est capable. Il étudie au sens figuré les « quarante visages » de l identité, mais il se rend compte que l identité est un « rhizome », comme dans une métaphore éloquente, et que « l identité » peut se manifester sous mille visages, et se cacher de mille façons, ou , plus précisément, qu il existe une infinité de son existence, de son identité et de ses possibilités, de ses formes et de ses représentations dans le monde d aujourd hui.
"Shaygan" s appuie sur l Occident pour trouver une solution à la question de l identité, car cela renvoie à une sorte de nihilisme envers ce qui n est pas occidental, qui est absent pour apparaître comme une possibilité, un folklore ou un délire sans mémoire, mythes, idéologies grossières , formes, rituels et symboles, mais sans la capacité De jouer un rôle actif dans le monde d aujourd hui. Shaygan a sévèrement critiqué les détracteurs de l eurocentrisme et les gardiens des identités, comme s il prônait l adhésion au « centralisme occidental », et il est clair qu il ne le pense pas complètement, mais essaie plutôt de remettre les choses à leur place, bien que cela soit chargé de nombreuses dangers dans un monde où les notions d espace et de temps ont changé
Il existe une relation étroite entre l identité, l islam et la modernité, et cela à travers l influence de la modernité dans le monde islamique, qui attise les différentes sphères de la résistance, l appelle et l incite parfois à revenir au mythe des origines et des sources culturelles originelles. , pensant qu elle résoudra miraculeusement toutes les misères morales et les inégalités sociales et techniques dont se plaignent ces personnes des sociétés, tantôt fuyant vers des aventures de plus en plus périlleuses, tantôt un refus catégorique d affronter les défis de la nouvelle crise. sont diverses méthodes qui utilisent l esprit religieux pour combattre la modernité et atteindre son objectif, qui est de donner une identité religieuse aux concepts modernistes soit en les boycottant, soit en appelant à la création d une réconciliation et d une synthèse avec ses valeurs et ses principes.Mais dès que ces traditions prennent des formes idéologiques voire philosophiques, elles se glissent inconsciemment dans des dictons populaires, re-changeant des valeurs qui, par essence, restent éloignées des préoccupations du système social et économique, puisque les concepts de révolution, de social les rapports de production, la téléologie de l histoire forment des cadres stables et propres à toute foi, quelle qu elle soit. Son contenu se déplace ou se déplace dès qu il s intègre dans la structure de l âge idéologique de ses systèmes et tombe dans un autre système.
L une des raisons de cette régression dans les civilisations traditionnelles, notamment islamiques, tient au fait que les idées qui se sont imposées n apparaissent pas dans leur pureté originelle, mais sous la forme d idées arrogantes et extrémistes. ou un marxiste lénien, mais il ne connaît pas l autre côté de Marx, le Marx humaniste associé aux héritages idéalistes allemands et à la philosophie des Lumières. De plus, ces idées sont des structures idéologiques et manquent d un système ou d une structure critique qui permette d examiner les croyances religieuses et mythologiques magiques.L incompréhension et l interprétation superficielle des philosophies occidentales et la prise qui n inclut pas la critique et cet élément a montré sa valeur en démontrant la valeur de l idée et sa crédibilité.

Le deuxième thème : les manifestations du concept de différence
1. Le concept de différence et les idoles dorées
Après ce détail dans les composantes des civilisations orientales et les différences fondamentales entre les énoncés de vision mythologiques qui représentent l élément dominant dans la pensée orientale, et la pensée philosophique dans la science occidentale, Shaygan s interroge sur la possibilité d établir une harmonie ou une réconciliation entre le défi contemporain et notre méthode de regard et de perception, et est-il possible de concilier patrimoine technologique et sauvegarde de la mémoire nationale, tout en supportant la douleur de « combattre la mémoire » ? Shaygan aborde ces questions à partir de la nature de la relation des pays arabes islamiques en particulier et des pays asiatiques en général avec la modernité occidentale et comment y faire face. Al-Gharbia est la somme des idées et des concepts qui étaient à l origine de la production de cette technologie. , et c est ce que Shaygan a critiqué en disant :
La duplicité pathologique devenue lieu de débats sur les deux faces contradictoires de notre existence, paralyse nos efforts, nous empêche d avancer et barre la route à notre épanouissement intellectuel, et la pensée n apparaît créatrice et productive que si elle retrouve son mémoire, c est-à--dir-e si elle tire son abondance de « la lanterne des lumières de la prophétie » comme l expriment les musulmans, ou si les sages l expriment, elle était complètement indépendante, c est-à--dir-e si elle abandonnait le terrain de la mémoire nationale et s en allait à travers tous les moments difficiles afin d établir de nouvelles fondations.
À-;- l heure actuelle, nous ne semblons pas être en mesure de nous connecter avec "la niche des lumières de la prophétie", et nous ne sommes pas non plus dans un degré de libération et d émancipation sans fatigue ni jour. Ce degré et laissant nos réactions au-delà de la conjecture à ce mesure, et nous avons hésité entre ces deux pôles : entre « La et Tsu » et « Marx », le fils des fils de nobles samouraïs et la violence économique. .
Dans ce monde, que Shaygan a décrit comme patché de quarante patchs, il y a toujours la possibilité d une « schizophrénie culturelle », qui se traduit par le fait de ne pas transcender le passé et l incapacité à comprendre le présent. Les deux apparaissent sur un seul écran, et au même moment. , ce qui se produit? Quand les idées modernes arrivent et qu on ne sait pas d où elles viennent, ou quand une personne est atteinte d aliénation inconsciente, elle est sujette à la schizophrénie culturelle, ou à une couverture traditionnelle de la modernité.
Les phénomènes modernes sont générés au cœur du patrimoine, alors qu ils ne sont pas son produit naturel, mais plutôt en raison de sa confrontation avec l Occident.Puis la pensée sélective domine, à partir de laquelle tout peut être généré, comme des opérations suicides émanant d un patrimoine qui interdit le suicide, et de là émergent les partisans intégristes, occidentaux et fous de l identité, qui veulent tous construire un paradis, mais qui finissent par construire l enfer et brûler la ville.
Shegan voit que notre problème avec le monde qui nous entoure est que nous ne contribuons pas à la formation de la civilisation occidentale, nous cherchons donc un moyen de le réduire et de le contourner.Le XVe siècle, les réformes religieuses du XVIe siècle, la Le mouvement des Lumières au XVIIIe siècle et la révolution industrielle au XIXe siècle étaient dans un profond sommeil, et ils ne se sont réveillés de leur sommeil qu après que les navires européens ont accosté sur leurs côtes. Dans de tels pays, il semble que faire demi-tour et raccourcir la route est la seule solution pour masquer l absence de l histoire.Nous n avons pas prêté attention à notre situation et au sort que nous avons atteint jusqu à la fin du XIXe siècle.
Peut-être l occupation par l Europe de la plupart des pays arabes et islamiques après la retraite du malade a-t-elle été la première préfiguration de ce colonialisme organisé qui les a soumis au contrôle technique des civilisations
, et les choses s aggravent dans le monde arabo-islamique lorsqu il élude parler de ses crises structurelles. et les raisons de son retard Des barricades nous protègent de ses attaques
Les élites islamiques n ont cessé de frapper aux portes de la modernité et d insister sur la nécessité d entrer dans ses citations et de les prendre comme chemin vers une renaissance promise sans suivre leurs voyages à travers l histoire, les voyant en conflit avec leurs incarnations les plus extrêmes et les plus réductrices. , de sorte que sans prêter attention à la sévérité des changements qualitatifs qui nous affectent, nous nous voyons soudain comme des marxistes Ignorance de cette dynastie philosophique, de ces liens structurels, et des liens formels profonds dans divers aspects de la civilisation et de « l organisme » global » de la culture selon Shaygan a conduit à la métaphore du système de valeurs et des idéologies occidentales, et à l émergence de

Or, selon Shaigan, la démocratie est « la fille des lumières, et les lumières sont l aboutissement du produit de l âge critique, c est-à--dir-e la critique sérieuse des vérités religieuses. »
Le principe de vie sociale, le droit, les droits civiques , les droits de l homme, la démocratie et autres dans la vie moderne sont tous occidentaux, c est le fruit de quatre siècles de leur histoire.
Mais la chose la plus dangereuse que « Shaygan » voit dans les sociétés islamiques est le procédé de collage, qui est pratiqué par les élites éduquées, car l islam est attaché à des concepts « laïcs » comme la démocratie, et cela conduit à des mélanges hybrides, des cocktails explosifs qui sèmera la confusion dans nos esprits au lieu de résoudre nos problèmes. .
Cette double illusion, qui s incarne dans une aliénation intense et une aliénation progressive, a été dépassée par ce processus d adhésion.Pourtant, l occidentalisation n est pas une prise de conscience de la pensée occidentale, au contraire, c est un comportement négatif qui paralyse le mouvement vers ses étonnantes victoires. , une fascination éblouissante et un handicap semi-psychologique, sans entrer dans l esprit qui attise son dynamisme.
Entre ce en quoi nous croyons croire et ce que nous ressentons, s est développé un vaste inéluctable qui est non seulement incapable de nous motiver à une nouvelle synthèse ou à la production de nouvelles forces créatrices, mais qui nous envoie au contraire un contexte « schizophrénique » qui apparaît dans notre réalisation artistique et littéraire, indiquant un indice certain d une période d apathie que nous traversons dans le temps.Le présent, un tel contexte, nous trouble et paralyse nos pouvoirs créateurs parce que nous ne sommes pas armés face au défi contemporain avec n importe quelle arme mentionnée, et nous ne jouissons même pas de la liberté de choix, car c est le seul moyen disponible et il n y en a pas d autre. Il est donc inévitable de suivre cette voie et nous ne pouvons pas en revenir car nous craignons d être dépassés par les autres et de nous éloigner complètement du courant du mouvement historique. Le défi contemporain est un discours que l histoire nous adresse comme un seul constat qu il n y a pas d autre… Un seul bilan avec lequel il faut atteindre le bord de la fin.
À-;- la suite de cette coercition et de cette coercition, les élites éduquées ont commencé à réfléchir à des concepts historiques, alors elles ont commencé à parler du progrès et du retard des pays en développement, et du produit national, et elles ont commencé à planifier et à prendre soin des ordinateurs, et elles étaient fascinés par l étonnante technologie du monde développé, en plus de cela, ils exigeaient de l énergie et recherchaient des marchés. Bref, c est faire exactement le contraire de nos valeurs dont nous avons hérité depuis des milliers d années.
Là réside l échec de la Renaissance, comme réside l échec des révolutions, car le peuple de la Renaissance, fasciné par l Occident, n a pas compris que derrière cette force, il y avait un changement de vision du monde, et cela entre islam et modernité il y a un vide qui ne peut être comblé par un retour aux valeurs salafistes ni par la réforme de la charia.
Bien sûr, nous ne nous sommes pas encore familiarisés avec la technologie comme nous le devrions, et il n y a pas de bonne adéquation entre l objet d une chose et les catégories qui représentent l équilibre de nos actions, et il peut y avoir dans nos pensées et nos perceptions une proportion de pensée mytho-poétique qui change la forme des choses et nous les montre comme un jouet plutôt qu une chose utile, et peut-être pour cette raison Nous, Orientaux (à l exception des Japonais) sommes si laxistes dans notre efficacité technique.
Mais d un autre côté, nous qui avons été réveillés par les sonnettes d alarme dangereuses des penseurs occidentaux qui ont mis en garde contre les conséquences de la modernité et de l industrialisme, et qui ont sous-estimé les protestations qui ont secoué les sociétés du monde entier, mettant en garde contre les valeurs scientifiques et techniques. les choses auraient pu prendre une autre -dir-ection et être d une autre manière.
Le problème du monde islamique, selon Shaygan, réside dans ses charmes anciens, ses répercussions et influences défensives, ses fossiles intellectuels, et surtout dans cette revendication illusoire, qui est censée avoir des réponses toutes faites à tous les problèmes mondiaux.
Shaygan s interroge sur le rôle des élites islamiques et l étendue de leurs responsabilités dans la non lecture des éléments d échec qu ont connus ces sociétés dans la construction d un véritable développement économique, social, culturel et politique. situation. Rien! Au contraire, nous répétons les erreurs précédentes, peut-être que si nous apprenions des expériences des personnes que nous imitons, ou si nous étions fidèles à la mémoire de nos ancêtres, nous éviterions de boire les poisons des échecs. Mais non, nous sommes trop pressés pour dépasser même ceux qui se hâtent d atteindre une destination dont personne ne sait rien. -dir-e, alors, que c est comme ça que nous étions dans le passé, et c était notre pensée radieuse, et que l Occident est le berceau de Satan, et la technologie est une affliction céleste, tout cela ne ravive pas la sagesse orientale, et ne nous libère pas de l emprise de la technologie.
Sheegan poursuit ses interrogations sur la capacité du patrimoine à fixer le cours des événements et à offrir un havre de paix à notre vie spirituelle. La réponse peut être, mais de manière bien inconsciente, un flux sanguin, une influence culturelle profonde et un retour aux origines, tous ces facteurs sont influents, mais dans les domaines irrationnels, c est-à--dir-e dans les domaines des émotions et des instincts Cependant, ces facteurs déstabilisent nos hypothèses très optimistes, brouillent nos programmes ambitieux et entravent notre efficacité audacieuse.En somme, ils minent gravement une partie de notre existence cela exige l autre, et cette situation continue et s aggrave jusqu à ce que notre efficacité technique et nos réalisations éclairantes se dissolvent.
Alors, quelle est la solution selon Dariush Shaigan ? Pour lui, tout est à refaire, il faut réapprendre à penser et à revivre… Sans connaissance du « destin historique », ces grandes civilisations asiatiques ne pourront pas faire de grands bonds, ni sauver leur âme, ni contribuer Dans le processus de création dans le cadre du monde moderne, et pour obtenir cette connaissance ou cette prise de conscience, nous devons re-diagnostiquer tous les concepts qui nous sont venus au cours du siècle dernier.
En Orient, la science dans son sens occidental moderne n est pas apparue du tout, car la science n est jamais devenue mondaine, et la nature ne s est pas séparée de l esprit qui la contrôle, et les manifestations de l efflux divin n ont pas reculé du stade de la vie .
Les adeptes de la doctrine "Vedanta" disent : "La connaissance empirique reste précieuse tant que son contraire n est pas prouvé." En ce sens, on peut -dir-e que tant que l existence est cachée, la vérité n est que notre expérience du monde empirique.
Ne peut-on pas ajouter à cela que : Dès qu une personne atteint le rang de l observation pure, la valeur de la vérité scientifique et technique devient plus relative ? Or, c est ce que nous ne pouvons pas faire car cela demande un grand saut et du courage.Le savoir moderne épars, qui comprend différents domaines, place chacun de nous dans les-limit-es d une science spécifique, et c est pourquoi nous sommes bénis par la chaleureuse sécurité qu un domaine spécialisé nous a fourni qui nous protège des tentations des mers sans fin. Toute expérience morale est un saut dans le dilemme de l existence, et un danger que seule l humanité peut initier, qui dans un moment chargé peut faire sauter toutes ses lacunes et transcende toutes ses-limit-es et ses restrictions. Ses ailes massives l empêchaient de voler dans le ciel.
Shaygan déplore la de-script-ion de l Orient comme un habitant de pierre qui sanctifie le passé, car cela signifie qu il a la fidélité de l Orient à la mémoire éternelle, citant Nawalis, qui considère le monde de l invisible - et la poésie sa manifestation originelle - plus réaliste que le monde des sensibles, et dit : « Le plus poétique est le plus réel. Le monde est une vision, et la vision est un monde, et la réalisation de ce monde imaginaire n est pas possible par l esprit, mais c est plutôt un état intérieur, et cet état est
"l acoustique de l âme" ou "l écho de l âme », et son emplacement est dans le cœur, c est-à--dir-e dans le genre spirituel. Lorsque le cœur coupe sa connexion avec le monde extérieur et remplit ses piliers d un débordement spirituel, alors la religion et l inclination spirituelle naissent et la poésie est réalisée.
Schelling, l un des grands philosophes idéalistes d Allemagne, a donné aux principes romantiques un système philosophique. Schelling croyait dans sa philosophie naturelle que "la nature est l odyssée de l esprit et de l existence en tant qu œuvre d art".
La dépendance des civilisations orientales à la présence résultant du rayonnement et de la conscience émotionnelle est, en fait, un modèle d existence, pour chaque personne, à l est comme à l ouest. Il est vrai que nous n avons pas toujours des convictions et des perceptions similaires, mais si le meilleur de l Orient et de l Occident était présenté, il serait possible de reconstituer tout ce scalpel, par lequel nous entendons l homme moderne.
En conséquence, l homme ne sera pas une "idée" isolée des choses qui pataugent dans la situation du néant, et son existence ne dépend que de sa liberté, mais l homme sera un "petit monde" plein de dimensions avec des liens magiques et mystiques avec tous les niveaux d existence. En ce sens, le monde ne sera plus une partie de l esprit partiel ou un réseau de lois physiques et mathématiques : le monde est une présence en « tout » qui révèle son visage non dans l objectivité des choses mais dans le dévoilement et les témoins. Dans le cadre de cette approche, Dieu ne sera pas un mandat inconditionnel dicté par la raison pratique « Kant » ni un rayonnement de l esprit humain « Fuerbach » ni le fruit d une aliénation religieuse « Marx », mais plutôt une manifestation divine et une prima facie -dir-ecte sans aucun intermédiaire, cette intuition est en fait l Authenticité construit la vérité avant le processus d illumination.
En conclusion, « Shaygan » pose la même question : Quel est le sens du défi contemporain ?
Cela signifie que nous risquons de changer le rapport de l homme au monde et à la nature, et pour cela, ce défi n aidera pas le dialogue des civilisations, et pas seulement cela, mais cela revient à faire sauter des civilisations et à les dissoudre dans des civilisations. qui sont devenus globaux et compréhensifs, mais en un sens, nous pataugeons nous aussi dans un tourbillon de nihilisme dont parle Nezche As - probablement - le seul prophète du XIXe siècle. Dans un tel tourbillon, notre horizon de vie ne sera plus que le couchant des dieux, et le déclin des valeurs métaphysiques, devenu inévitable dans les civilisations orientales.

2. Le concept de différence existentielle et de disparité entre l Est et l Ouest
Toutes les comparaisons et études faites par "Dariush Shaigan" portaient sur l orbite de la dialectique de l Orient et de l Occident. Où "Dariush Shaigan" voit-il que l histoire humaine assiste pour la première fois à une révolution complète qui l a bouleversée, et comme un changement profond dont les vents continuent de souffler sur nous depuis l ouest. Aux XVIe et XVIIe siècles, l ère de l industrie a commencé, et à cette époque, la science a été reconnue comme la puissance de "Bacon" et l homme est devenu le maître et le propriétaire du monde "Descartes". Tout comme « la centralité de l univers » était une caractéristique de la pensée grecque, et « la centralité de Dieu-homme » était une caractéristique de la pensée chrétienne, la centralité de l homme est devenue la caractéristique dominante de la pratique intellectuelle à l ère moderne, où la philosophie est réduite à la connaissance humaine. Dès lors, la pensée scientifique et technique issue des sciences naturelles occupa la place des connaissances herméneutiques et mystiques, qui préservaient jusqu alors de hautes valeurs et les qualifiaient pour faciliter une communication profonde entre les différentes civilisations, et ainsi l équilibre est rompu dans la plupart des cas. façon terrible. Les facteurs qui ont conduit à ces transformations radicales, aux yeux du philosophe iranien, sont multiples, et il n est pas possible d analyser le bien-fondé de ces facteurs et leurs articulations comme ils le méritent. Il suffit de -dir-e que la pensée occidentale a reçu deux grands héritages. : Philosophie grecque et culture religieuse juive et chrétienne. Malgré tous les efforts successifs au cours du Moyen Â-;-ge, ces deux héritages n ont pu converger et fusionner, et la formule qui tentait d unifier la pensée grecque basée sur « l universalisme » et la religion chrétienne basée sur « l axe homme-Dieu » est restée, qui a également a cherché à combiner religion et philosophie dans une unité indivisible, cette composition est restée fragile et fragile, et n a pas pu résister aux opposants exigeant la sécession, et donc elle s est complètement effondrée après les derniers efforts montrés par "Thomas d Aquin".

3. Le concept de différence et l intellectuel
Lorsque « Shaygan » parle du concept de différence et de son rapport à la culture et à l intellectuel, il relie cette question au monde islamique, où il voit que l intellectuel islamique vit dans le cercle de la culture stérile. différence et dans ce contexte il dit : « Les intellectuels du monde islamique baignent dans le champ de la différence, De plus, la fonction de l intellectuel n est pas réglée en lui comme elle est réglée en Occident. » On comprend par là que la la différence négative et la controverse destructrice est la raison qui a fait vivre l esprit culturel dans un état de contradictions qui a généré stagnation et stagnation pour cet intellectuel. D autre part, nous constatons que l intellectuel occidental est à l opposé de ce qui définissait sa mission culturelle.
Dans un autre contexte, "Shaygan" nous montre la différence entre l intellectuel dans la société islamique et la société occidentale. L intellectuel islamique est la personne qui sait bien lire et écrire ou celle qui pratique une activité mentale comme un professeur, un ingénieur, Mais l intellectuel en Occident est porteur d un autre concept. C est seulement cette personne qui jouit de l esprit critique de la différence "Shaygan" que son centre épistémologique est basé sur la critique. La compréhension superficielle de l esprit islamique de la nature de l intellectuel et son rôle est le résultat de l absence de l idée de critique constructive et de différence éclairée qui mène à un résultat positif. L intellectuel, dans le contexte de la compréhension islamique, exerce son activité uniquement dans une atmosphère d immobilité et de fermeté qui ne participe pas aux interactions politiques, sociales et intellectuelles. L intellectuel islamique ne sort pas du cercle de sa spécialisation, et le pire est qu il perd l élément de critique et de diagnostic. C est pourquoi Shaygan affirme que le vrai concept de l intellectuel n a pas encore vu le jour dans le monde islamique. Par rapport à la compréhension réelle de l esprit occidental de l intellectuel et de son rôle, que « Shaygan » considère comme une compréhension de référence dans laquelle il puise ses explications. L intellectuel occidental est celui qui ne se contente pas de travailler uniquement dans sa spécialité de savoir, mais présente également son pays dans d autres disciplines.La participation passe par la critique et l activation de la philosophie de la différence. On comprend ici que la différence constructive dont l instrument est la critique est ce que défend « Shaygan », cet intellectuel transformant qui contient l élément de mouvement, d activité et de vitalité. L intellectuel occidental est celui qui ne se contente pas de travailler uniquement dans sa spécialité de savoir, mais présente également son pays dans d autres disciplines.La participation passe par la critique et l activation de la philosophie de la différence. On comprend ici que la différence constructive dont l instrument est la critique est ce que défend « Shaygan », cet intellectuel transformant qui contient l élément de mouvement, d activité et de vitalité. L intellectuel occidental est celui qui ne se contente pas de travailler uniquement dans sa spécialité de savoir, mais présente également son pays dans d autres disciplines.La participation passe par la critique et l activation de la philosophie de la différence. On comprend ici que la différence constructive dont l instrument est la critique est ce que défend « Shaygan », cet intellectuel transformant qui contient l élément de mouvement, d activité et de vitalité.
Dans un autre contexte, il estime que l intellectuel doit participer à la politique en tant qu opposant, et ici il met en évidence la force qui lui permet de critiquer.L opposition politique est un terrain fertile où l intellectuel peut justifier son sens critique et diagnostique des problèmes qui le citoyen souffre à tous les niveaux. L intellectuel est un miroir de la réalité réelle dans laquelle vit le citoyen. Shaygan voit que l intellectuel politique qui s oppose est un intellectuel engagé avec des principes qui défendent avec force une question spécifique qui sert la société dans laquelle il vit.
"Shaygan" nous donne une image claire des tâches que doit accomplir un intellectuel engagé, qui sont la critique, le diagnostic et l opposition politique à une autorité, et jouer le rôle d un théoricien pensant dans les problèmes vécus par sa société. Il s est également concentré sur une tâche intellectuelle fondamentale, qui est la traduction. Selon lui, l intellectuel est celui qui possède la langue de transmission étrangère - la langue étrangère - qui est l outil de transfert de nouvelles connaissances à leurs sociétés, et pas seulement cette , mais il y a une autre tâche sur leurs épaules, qui est d adapter ces connaissances aux milieux intellectuels auxquels ils appartiennent. L intellectuel, selon Shaigan, possède le langage qui le relie aux sources du savoir moderne.
On peut comprendre que la culture dans la perception "Shaygani" n est pas une collection de connaissances cumulatives qui est stockée dans l esprit de la personne que nous appelons l intellectuel. Au contraire, le mot culture est complètement à l opposé de cette connotation : ce sont ces idées et ces connaissances qui placent la personne éduquée dans un état d activité intellectuelle constante et critique envers elle-même et envers sa société. C est cette connaissance qui fait d une personne une personne efficace contribuant aux diverses interactions vécues par son entourage.

Conclusion :
1- Le conflit entre l Orient et l Occident, ou en d autres termes, entre la civilisation occidentale avancée et les civilisations orientales traditionnelles. Dans la conception de Shaygan, la pièce maîtresse est l identité culturelle. Chaque pôle tente de vaincre et de contrôler l autre afin de simplifier sa culture et ses prémisses idéologiques.
2- Le voyage de recherche d identité dans lequel l homme moderne s est engagé est une sorte de voyage complexe, et cela est dû au fait que les changements apportés par la culture occidentale ont changé le concept traditionnel d identité et il est devenu aujourd hui dans un forme globale plus ouverte et flexible. L homme oriental en particulier est en mesure de s accrocher à la mémoire dorée ou d entrer dans la culture occidentale contemporaine.
3- Il existe une relation conflictuelle entre l islam et la modernité occidentale, chacun essayant de vaincre et de s emparer de l autre et de justifier son existence. L islam tente de présenter les concepts de modernité sous une forme religieuse contemporaine au profit de tout don ayant une identité purement religieuse. Ici, on peut -dir-e qu il s agit d un conflit d identité religieuse et d identité moderniste.
4- Golden idols est un terme utilisé par "Shaygan" du philosophe "Francis Bacon" pour désigner les idées rigides qui perturbent le travail de la pensée. Ces perceptions intellectuelles figées qui ont été la cause de la stagnation des civilisations orientales traditionnelles, et dans lesquelles est née cette nostalgie de l héritage antique chargé d idées destructrices.
5- "Shaygan" admet franchement qu il existe un terrible décalage entre la civilisation occidentale avancée, devenue modèle, notamment dans son émergence dans le domaine de la technique et de la technologie, et entre les anciennes civilisations orientales encore nostalgiques de la pensée traditionnelle et l héritage religieux idéologique et les concepts métaphysiques qui étaient la cause de la stagnation de l esprit oriental.
6- La personne éduquée doit se différencier du reste de sa société, et cela par sa pratique de la critique, de l opposition, de l interaction et de l influence dans la société à laquelle elle appartient. La différence est une condition nécessaire du système culturel, car elle est un indicateur de la vitalité, de l efficacité et du dynamisme de cette société.

- Professeur d atelier dans l enseignement secondaire
- Diplômée de l Ecole Supérieure des Enseignants Constantine - Assia Djebar - dans le domaine de la philosophie
- Titulaire d un master académique en philosophie générale de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de l Université d Al-Bireh - Akli Mohand et Welhaj




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