la république khattabiènne marocaine démocratique

mohamad mohamad fakkak
2015 / 6 / 4

Khouribga – la république khattabiènne marocaine démocratique, progressiste, avant – garde, populaire, civile, parlementaire, socialiste révolutionnaire indépendante, unifiée :
Le 03.06.2015
« La monarchie alaouite anti – nationale – anti – démocratique – anti – populaire, n’est pas la solution, c’est le problème, la question, la crise, le drame »
Le fils le plus fidèle du héros, du -dir-igeant de la révolution internationale Mohammed ibn Abdel Karim el khattabi .
Le marxiste – léniniste ibn Asahara ibn Asahara Mohammed Mohamed Fakkak.
« Il faut en finir avec la dictature royaliste – islamiste, terroriste, fasciste, raciste sur le peuple marocain »
S’il n’ya pas de démocratie, de liberté, d’égalité, de dignité, de l’indépendance, de justice, de paix, de futur, d’espoir pour les marocains, il n’y a pas de nation. »
Soyez - optimistes, la révolution du 20 février n’est qu’un début, continuons la révolution. Un peuple libre qui aspire à la démocratie -;- à l’égalité, à la justice, ne perd pas sa révolution. Aujourd’hui, il y a un conflit entre forces réactionnaires islamistes racistes fascistes du régime colonialiste impérialiste sioniste et celles qui portent la révolution -;- l’espoir , qui continuent la luttes des classes, le combat , la résistance contre la fatalité, pour que le peuple marocain possède le droit à la maitrise de son destin.
La révolution du 20 février n’a pas été à l’honneur de répondre aux inquiétudes, au devenir des citoyennes et citoyens, à cause des trahisseurs, des opportunistes, des nouveaux gardeurs du trône alaouite .
« Le peuple attaque l’oppression du régime royal dictateur, anti- national, anti- démocratique, anti- populaire -;- anti – légitime avec la force des montagnes » ce régime royal ne mérite pas d’être à l’honneur de gouverner un grand, noble peuple. C’est pour cette cause, ces raisons, qu’il faut une lutte -;- un combat, une véritable rupture avec la politique anti- populaire de la droite terroriste islamiste.
Qu’appelle-t- on une monarchie du « comandant des croyants » si sa politique ne sert pas seulement à se manifester contre les chiens de garde islamistes, qui ne doit pas être au cœur du projet de transformation de la société ? Comment définir une politique sociale, culturelle, artiste, philosophique en période de crise ? Le peuple marocain qui se révolte hier, n’a plus le droit de réaliser ses rêves ? » C’est comme définit Roland Gori « il ne peut y avoir d’émancipation politique sans émancipation culturelle » comment la gauche peut – elle être porteuse d’émancipation si ne prend pas en compte l’art et la culture qui sont des enjeux de transformation de la société ? La culture a perdu sa place éminente au cœur du projet de la gauche. Il faut renforcer l’éducation artiste à l’école, créer un les conditions d’un nouveau souffle de l’imaginaire » pour que notre programme soit plein de désir et d’espoir » selon Alain Hayot.
Personne n’a le droit de -dir-e : je suis militante, militant de gauche, si ne croit pas à notre slogan du front socialiste marxiste – léniniste révolutionnaire : le peuple veut exploser, écraser, anéantir, effacer le régime, néo- capitaliste, néo- colonialiste, semi – féodalisme, aristocratique, autocratique, dictateur, bureaucratique, dogmatique fasciste, raciste :
Le peuple veut prendre son pouvoir, sa volonté, sa souveraineté, non pour « gérer, la régression, mais veut le pouvoir pour libérer l’âme de la nation, de la société marocaine ».
Le peuple veut établir, installer, construire un régime républicain, plus démocratique, plus populaire, plus progressiste socialiste, pluraliste. Voilà notre principal programme : quand on est de véritable gauchiste progressiste marxiste – léniniste révolutionnaire, on participe tous pour la révolution nouvelle politique, économique, sociale, culturelle, philosophique, poétique, esthétique, cinématographiques, théâtrales, musicale, artiste. Pour ne pas laisser la droite islamiste, terroriste, tyrannique, passéiste, obscurantiste, réactionnaire, et les fausses gauchistes opportunistes, révisionnistes, chauvinistes quelles que soient ses tendances, imposer ses thèmes idéologiques.
Le peuple veut tonner le pouvoir royal abusif pour que toutes les sensibilités populaires, politiques, syndicales, philosophiques, pour que toutes les voix du peuple soient suffisamment fort, pour que toutes les masses populaires ,prolétaires puissent s’exprimer et que femmes marocaines puissent se -dir-e , cette fois –ci , on ne va pas faire plaisir aux régime patriarcal, mais on va gagner, on va vaincre, on va construire ensemble une société égalitaire, aimable, humain, civile, démocratique et juste, à condition que toutes les femmes marocaines se rassemblent pour qu’elles reprennent confiance en leur humanité et dans la politique »
Le peuple marocain a toujours plaisir, espérer, aimer à créer des débats, des discutions, des confrontations, des contradictions politiques, idéologiques, scientifiques, philosophiques, relieuses. Car avec le pouvoir royal, la situation du pays est grave -;- la politique – anti – populaire de confirme. Il faut lutter, car tous les ouvriers, toutes les masses populaires, les jeunes garçons, les jeunes filles, les femmes, ont partagé, l’angoisse, la peur, l’inquiétude, et la révolte contre les abus, les outrepasses des islamistes terroristes, « ils en a marre de payer toujours le prix de cette politique – monarchique anti - nationale, anti – démocratique, anti- populaire, on est au bord de l’explosion sociale et existentiale. »
Le peuple a envie d’écraser ce pouvoir envahisseur, étranger, trahissant, colonialiste, impérialiste,- sioniste, pour que le peuple retrouve sa place, et que le régime démocratique soit à son service et non à celui du régime royal capitaliste, absolu »
Citoyennes, citoyens, « rien n’est trop beau pour peuple marocain qu’écraser ce régime malheureux, corruptif anti- national, anti – démocratique, anti – populaire. Il faut revenir à la marocanité, à la nationalité, à l’authenticité, à la majesté, à la noblesse, à l’humanité.
Il ne faut pas oublier nos martyres, nos martyrs, à dresser des saluts aux militantes et militants disparus, violées, violés par la police oppressive ( maussades) , il faut toujours les applau-dir-, les fêter, les célébrer -;- « car ils étaient et seront la lumière du soleil marocain qui ne s’éteindra plus jamais , qui s’enflamment en nous, les martyres, les martyrs, restent pour nous le cri historique, la mémoire vivante, l’espérance les plus marquants de la révolution marocaine.

Les martyres, les martyrs, qui toujours éclatent en étoiles, ceux sont eux qui nous ont enseigné cette sagesse « le peuple attaque l’oppression avec la force des montagnes » ze : ART ET REVOLUTION > Jacques Prévert, poète et révolutionnaire
Jacques Prévert, poète et révolutionnaire
vendredi 18 juillet 2008, par Robert Paris
Refrain de « Vie de famille »
« Est-ce que c’est une vie
De vivre comme on vit
Pourquoi faire
Cette vie d’enfer
Pourquoi se laisser faire
Non ce n’est pas une vie
De vivre comme nous vivons
Et cette vie, cette vie d’enfer,
C’est nous qui la changerons. »

« Tentative de de-script-ion d’un dîner de têtes à Paris-France » publié dans le recueil Paroles en 1946.
Ceux qui pieusement
Ceux qui copieusement
Ceux qui tricolorent
Ceux qui inaugurent
Ceux qui croient
Ceux qui croient croire
Ceux qui croa-croa
Ceux qui ont des plumes
Ceux qui grignotent
Ceux qui andromaquent
Ceux qui dreadnoughtent
Ceux qui majusculent
Ceux qui chantent en mesure
Ceux qui brossent à reluire
Ceux qui ont du ventre
Ceux qui baissent les yeux
Ceux qui savent découper le poulet
Ceux qui sont chauves à l’intérieur de la tête
Ceux qui bénissent les meutes
Ceux qui font les honneurs du pied
Ceux qui debout les morts
Ceux qui baïonnette… ont
Ceux qui donnent des canons aux enfants
Ceux qui donnent des enfants aux canons
Ceux qui flottent et ne sombrent pas
Ceux qui ne prennent pas le Pirée pour un homme
Ceux que leurs ailes de géant empêchent de voler
Ceux qui plantent en rêve des tessons de bouteille sur la grande muraille de Chine
Ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton
Ceux qui volent des œufs et n’osent pas les faire cuire
Ceux qui ont quatre mille huit cent dix mètres de Mont Blanc, trois cents de Tour Eiffel, vingt-cinq centimètres de poitrine et qui en sont fiers
Ceux qui mamellent de la France
Ceux qui courent, volent et nous vengent, tous ceux-là, et beaucoup d’autres entraient fièrement à l’É-;-lysée en faisant craquer les graviers, tous ceux-là se bousculaient, se dépêchaient, car il y avait un grand dîner de têtes et chacun s’était fait celle qu’il voulait.
Jacques Prévert, le film
" Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu’es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d’acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant..."
( Extrait de "Barbara" )


Citroën

À-;- la porte des maisons closes
C’est une petite lueur qui luit…
Mais sur Paris endormi, une grande lumière s’étale :
Une grande lumière grimpe sur la tour,
Une lumière toute crue.
C’est la lanterne du bordel capitaliste,
Avec le nom du tôlier qui brille dans la nuit.
Citroën ! Citroën !
C’est le nom d’un petit homme,
Un petit homme avec des chiffres dans la tête,
Un petit homme avec un sale regard derrière son lorgnon,
Un petit homme qui ne connaît qu’une seule chanson,
Toujours la même.
Bénéfices nets…
Millions… Millions…
Une chanson avec des chiffres qui tournent en rond,
500 voitures, 600 voitures par jour.
Trottinettes, caravanes, expéditions, auto-chenilles, camions…
Bénéfices nets…
Millions… Millions…Citron… Citron
Et le voilà qui se promène à Deauville,
Le voilà à Cannes qui sort du Casino
Le voilà à Nice qui fait le beau
Sur la promenade des Anglais avec un petit veston clair,
Beau temps aujourd’hui ! le voilà qui se promène qui prend l’air,
Il prend l’air des ouvriers, il leur prend l’air, le temps, la vie
Et quand il y en a un qui crache ses poumons dans l’atelier,
Ses poumons abîmés par le sable et les acides, il lui refuse
Une bouteille de lait. Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre,
Une bouteille de lait ?
Il n’est pas laitier… Il est Citroën.
Il a son nom sur la tour, il a des colonels sous ses ordres.
Des colonels gratte-papier, garde-chiourme, espions.
Des journalistes mangent dans sa main.
Le préfet de police rampe sous son paillasson.
Citron ?… Citron ?… Millions… Millions…
Et si le chiffre d’affaires vient à baisser, pour que malgré tout
Les bénéfices ne diminuent pas, il suffit d’augmenter la cadence et de
Baisser les salaires des ouvriers
Baisser les salaires
Mais ceux qu’on a trop longtemps tondus en caniches,
Ceux-là gardent encore une mâchoire de loup
Pour mordre, pour se défendre, pour attaquer,
Pour faire la grève…
La grève…
Vive la grève !

GREVE GENERALE DE 1936
Extrait de « Paroles »
Chanson dans le sang
Il y a de grandes flaques de sang sur le monde
où s’en va-t-il tout ce sang répandu
Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule
drôle de saoulographie alors
si sage... si monotone...
Non la terre ne se saoule pas
la terre ne tourne pas de travers
elle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisons
la pluie... la neige...
le grêle... le beau temps...
jamais elle n’est ivre
c’est à peine si elle se permet de temps en temps
un malheureux petit volcan
Elle tourne la terre
elle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...
elle tourne avec ses grandes flaques de sang
et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...
Elle elle s’en fout
la terre
elle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurler
elle s’en fout
elle tourne
elle n’arrête pas de tourner
et le sang n’arrête pas de couler...
Où s’en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des meurtres... le sang des guerres...
le sang de la misère...
et le sang des hommes torturés dans les prisons...
le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman...
et le sang des hommes qui saignent de la tête
dans les cabanons...
et le sang du couvreur
quand le couvreur glisse et tombe du toit
Et le sang qui arrive et qui coule à grands flots
avec le nouveau-né... avec l’enfant nouveau...
la mère qui crie... l’enfant pleure...
le sang coule... la terre tourne
la terre n’arrête pas de tourner
le sang n’arrête pas de couler
Où s’en va-t-il tout ce sang répandu
le sang des matraqués... des humiliés...
des suicidés... des fusillés... des condamnés...
et le sang de ceux qui meurent comme ça... par accident.
Dans la rue passe un vivant
avec tout son sang dedans
soudain le voilà mort
et tout son sang est dehors
et les autres vivants font disparaître le sang
ils emportent le corps
mais il est têtu le sang
et là où était le mort
beaucoup plus tard tout noir
un peu de sang s’étale encore...
sang coagulé
rouille de la vie rouille des corps
sang caillé comme le lait
comme le lait quand il tourne
quand il tourne comme la terre
comme la terre qui tourne
avec son lait... avec ses vaches...
avec ses vivants... avec ses morts...
la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...
la terre qui tourne avec les mariages...
les enterrements...
les coquillages...
les régiments...
la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne
avec ses grands ruisseaux de sang.
Complainte du fusillé
Ils m’ont tiré au mauvais sort
par pitié
J’étais mauvaise cible
le ciel était si bleu
Ils ont levé les yeux
en invoquant leur dieu
Et celui qui s’est approché seul
sans se hâter
tout comme eux
un petit peu a tiré à côté
à côté du dernier ressort
à la grâce des morts
à la grâce de dieu.
Ils m’ont tiré au mauvais sort
par les pieds
et m’ont jeté dans la charrette des morts
des morts tirés des rangs
des rangs de leur vivant
numéroté
leur vivant hostile à la mort
Et je suis là près d’eux
vivant encore un peu
tuant le temps de mon mal
tuant le temps de mon mieux.
La guerre déclarée
j’ai pris mon courage
à deux mains
et je l’ai étranglé.
Commémoration de la Commune
TOUS
30 000 morts, 30 000.
FEMMMES
Des hommes, des femmes, des enfants.
TOUS
30 000 morts
TROIS HOMMES
Mais de tout ce sang répandu
Pas une goutte n’est perdue
Pas une seule goutte.
FEMMES
Il est debout le mur des fédérés.
Plus solide que le mur des casernes
Plus solide que le mur des prisons.
TOUS
Les casernes tomberont
Les prisons tomberont
Les églises tomberont
Mais le mur se dresse encore
Rouge du sang des 30 000 morts
Rouge.
UNE VOIX
Thiers ? Crevé !
UNE VOIX
Gallifet ? Crevé !
UNE VOIX
Les versaillais ? Crevés !
HOMMES
Leurs putains et leurs chiens aussi.
TOUS
Crevés de leur belle mort.
UNE VOIX
Leur mort de crapauds tricolores
TOUS
Mais le mur est rouge encore
Rouge du sang de trente mille morts
Rouge
FEMMES
Il leur survivra le mur des Fédérés
HOMMES
Les communards sont vivants aussi
TOUS
Et depuis quinze ans en Russie
Le drapeau rouge flotte
Et flottera bientôt ici.
Tous par la pensée
Avec les Communards d’hier
Par l’action
Avec les communistes d’aujourd’hui
Défendons l’-union- des soviets.
SOLO
A l’école on nous a raconté des histoires
TOUS
L’histoire de France
SOLO
Il était une fois un roi et une reine
SOLO
Ralliez vous à mon panache blanc
SOLO
Du haut de ces pyramides quarante siècles vous contemplent
SOLO
J’y suis, j’y reste
TOUS
Ah ! Les braves gens !
DEMI CHŒUR A
Notre histoire à nous
DEMI CHŒUR B
Ce sont les jacqueries, les communes
DEMI CHŒUR A
Nos paroles historiques
DEMI CHŒUR B
Les mots d’ordre du prolétariat
DEMI CHŒUR A
Nos batailles
DEMI CHŒUR B
Les grèves, les insurrections
DEMI CHŒUR A
Nos défaites
DEMI CHŒUR B
Les répressions
DEMI CHŒUR A
Notre histoire à nous
TOUS
Apprenons notre histoire, camarades
SOLO
Il était une fois une grande ville
TOUS
Paris !
SOLO
Dans cette ville, un peuple d’exploités !
TOUS
Le prolétariat parisien
SOLO
En mai 1871, première grande victoire du prolétariat
TOUS
La Commune de Paris
SOLO
Camarades, c’est vous qui écrivez notre histoire
DEMI CHŒUR A
Pour la Révolution
DEMI CHŒUR B
Pour le communisme
TOUS
Travaillons, en avant !
….
TOUS
Vive la Commune de Paris
Extrait de « L’avènement d’Hitler »

« Braves gens vous pouvez dormir sur vos deux oreilles
Dormez, braves gens, dormez

Mais

Krach… krach …krach

Les banques de New York baissent leur rideau de fer
Les braves gens sont debout, livides, au bas du lit

Qu’est-ce que vous dites, … je suis mal éveillé
La Bourse de New York va fermer

….

Ç-;-a va mal.

Le bourgeois pleure des larmes et grince des dents
Il devient de plus en plus méchant…

Il tuerait bien tout le monde pour garder sa maison
Mais il ne peut pas tuer lui-même

Alors il cherche un homme


Hitler… Hitler… Hitler

L’homme de paille pour foutre le feu
Le tueur
Le provocateur



Et maintenant les quartiers ouvriers
Sont peints couleur de sang

….

Là-bas, c’est Hitler
Et ici
Demain
Si l’ouvrier se laisse faire »
Dans « Pars à la guerre », « Attention : l’ennemi n’est pas en face. / Il est derrière toi - / Il parle la même langue que toi. »
Dans « Les pauvres cons du front », « Les hommes se réveillent dans le monde entier / Ils savent des choses ! / Ils disent des choses ! / Ils crient des choses ! / Il n’y a pas de paix pour les prolétaires. Contre eux c’est la guerre dans le monde entier. »
-print-emps…été…1936
La faim ….

La fatigue…le travail…la misère…le chômage…
Le travail…la faim…le froid…la chaleur…la poussière
La poussière…la fatigue… la fatigue et l’ennui.

L’ennui et la fatigue…la fatigue et l’ennui
Voilà la vie des travailleurs

La voilà…la chaleur…la fatigue…la misère
L’ennui…le travail à la chaîne…la misère t l’ennui

Soudain le travail se réveille, casse sa chaîne…
Pose son outil…et tous les travailleurs se réveillent avec lui.

Et tous les cœurs se mettent à battre avec un grand bruit…

L’ennui s’enfuit…l’espoir s’amène…
Et voilà qu’il pousse un grand cri : la grève…
La grève…partout…partout la grève…
C’est une grève comme on n’en a pas vu souvent
Et le patronat grince des dents
Les ouvriers occupent les chantiers…les usines…

Les mineurs couchent dans leurs mines

Les garçons-épiciers campent chez Félix-Potin

Et ça dure des jours et des jours

Et ça dure des jours et des nuits…

Et les grévistes dorment…ils ont des rêves
Mais pour les gros c’est l’insomnie.

Pour le capital, c’est la mauvaise nuit…

La mauvaise nuit…
De sa fenêtre, le capital voit ses usines occupées
Par les hommes des taudis
Il voit des drapeaux rouges flotter
Et le tricolore aussi…

Mais les drapeaux tricolores, c’est pas ce qui lui fait peur.

C’est le rouge qu’il craint
Celui de la Commune…
Celui du Cuirassé Potemkine, celui d’octobre 1917
Celui qu’on agite dans toutes les rues… dans tous les pays
Et le capital se fait de la bille… il rage….

Tout se passe très bien…aucun incident
Le calme est impressionnant…
Il ne manque pas un boulon chez Renault
Pas une pompe à vélo chez Peugeot
Pas un bouton de guêtre chez Raoul
Pas un jambon chez Olida
Et l’on raconte même qu’aux Galeries Lafayette
Une vendeuse du rayon des layettes
A trouvé par terre une épingle de sûreté
Et qu’elle l’a rapporté au rayon mercerie !!!

L’ordre…
Le calme…
La correction…
Pas le moindre petit incident.
C’est inquiétant…

….

Mais il faut se méfier tout de même, camarades
Il tient le coup, le capital

On sait bien, grâce à vous
Il en a pris un bon coup
Mais tout de même, il tient le coup, camarades…

Méfiez-vous… méfiez-vous… méfiez-vous
Il est dur, rusé, sournois…le capital

Il vous passera la main dans le dos
Pour mieux vous passer la corde au cou
Méfiez-vous
Défendez-vous
Il est malin le capital, camarades
Il a plus d’un tour dans son sac

Méfiez-vous, camarades

Elle n’est pas tricolore, non plus
Elle est rouge la vie…


Défendez-vous contre la mort
Contre le monde des affameurs
Qui voudraient bien nous voir mourir
Au champ d’honneur
Pour la patrie….
Il ne faut pas rire avec ces gens-là (extraits)

Camarades,
Vous avez l’oubli trop facile
Et votre colère tombe vite.

Vous êtes vivants… vous aimez rire
Le bourgeois raconte qu’il aime rire
Alors vous riez avec lui.
Pourtant son rire n’est pas le même que le vôtre
Ce n’est pas un véritable rire
L’homme rit
Le bourgeois ricane.

Ecoute
En 1871, les communards sont tombés par milliers
Monsieur Thiers souriait
Les femmes du monde souriaient
Elles se payaient une pinte de bon sang

Pendant la fameuse glorieuse dernière avant-dernière grande guerre
Le président Poincaré rigolait dans les cimetières
Oh ! Pas aux éclats naturellement
Un petit rire discret
Un petit gloussement
Un rire d’homme du monde
Un joyeux rire d’outre-tombe

Depuis le mois de février
On a tué en France beaucoup d’ouvriers
Et le président Doumergue n’a pas cessé de sourire
C’est une habitude… un tic…
Deibler aussi quelques fois sourit…
Tardieu sourit…
Hitler aussi…

C’est le sourire du capital
le sourire de la bourgeoisie
C’est le rire de la « Vache qui rit »
Un rire aimable… un sourire impitoyable.

« Excusez-moi, je regrette. Dans le fond, je vous aime bien
Et si je donne l’ordre de vous abattre comme des chiens
C’est parce que c’est la coutume, je suis là pour ça
Je n’y suis pour rien…

C’est la coutume Il y a trop de travailleurs dans le monde
Il faut les expédier dans l’autre
Trop de travailleurs, trop de café, trop de sardines
Trop de betteraves, trop de fraises des bois,
Trop d’instituteurs…


Et le sourire de la bourgeoisie s’est figé
La prochaine guerre va commencer.


Souriez, jeunes gens
Votre fosse est fraîchement creusée
L’-union- de tous contre les exploiteurs peut faire sourire.
Les exploiteurs ne souriront pas toujours.

Un drame à la cour (extraits)
LE BOUFFON Charade : Votre premier ministre est un imbécile
Rires du roi
Votre second ministre est un idiot
Approbations du roi
Votre troisième ministre est un crétin Votre quatrième ministre est …
LE ROI l’interrompant
… une fripouille
Il rit
LE BOUFFON La solution … Sire, vous êtes le roi des cons…
LE ROI se dressant
Quoi ? Le roi des … mais c’est une infamie Traiter le sire ainsi… (au bouffon) C’est une révolte
LE BOUFFON Non, sire, c’est une Révolution
VOIX DANS LES COULISSES DE LA VILLE POPULAIRE A Bas le tyran ! A bas le roi ! A mort le roi !
LE ROI Tragique destin… mes sujets sont devenus de mauvais sujets
Travailleurs, attention
Travailleurs, attention
Votre vie est à vous
Ne vous la laissez pas prendre
Socialistes
Sans parti
Communistes
La main qui tient l’outil ressemble à la main
Qui tient l’outil
Travailleurs, attention
Demain nous saurons sur qui nous tirerons
Les machines à tuer, nous les prendrons
Nous avons su les fabriquer
Nous saurons bien les faire marcher
Et ceux qui crachent tricolore en l’air
Leur propre sang leur retombe sur le nez
Il y aura des morts
Mais la nouvelle vie pourra commencer
Alors les hommes pourront vivre
Alors les enfants pourront rigoler
Vous n’empêcherez pas la terre de tourner
Vous n’empêcherez pas le drapeau rouge de flotter ….

Extrait de "Le gâteau de Marina" :
En Espagne
Dans les Asturies
C’est la révolution
Les mineurs rouges se battent et meurent
Pour la terre
Pour le pain
Pour la liberté
Qu’est-ce que c’est que les Asturies
Des petites montagnes de rien du tout
Qu’est-ce que c’est que la terre
Qu’est-ce que c’est que la liberté
Qu’est-ce que c’est que le pain
Extrait de "la grasse matinée"

Il est terrible
le petit bruit de l’oeuf dur cassé sur un comptoir d’étain
il est terrible ce bruit
quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim
elle est terrible aussi la tête de l’homme
la tête de l’homme qui a faim

QUELQUES CITATIONS
« Nul n’est insensé qui ignore la loi. »
« Malgré l’horreur journalière audiovisuelle ou imprimée, ils ne peuvent escamoter la beauté. »
« L’Histoire va vite mais les historiens traînent. »

« Les prisons trouvent toujours des gardiens. »
« Les vacances sont finies : Le spectre scolaire apparaît. »
"Le mot est plus fort que l’idée : c’est en ce sens que je suis matérialiste".

« Vous qui tirez parti de votre parti, vous nous prenez à partie, nous accusant de parti-pris, parce que nous ne prenons pas parti. Nous n’en prenons pas notre parti. »
« Déjà se dessinent les premiers plans des grands travaux de réinstallinisation. »
« En Mongolie, les enfants appellent « européens » les enfants atteints d’arriération intellectuelle. »
« Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés. »
« L’étoffe des héros est un tissus de mensonge. »
« L’architecture d’aujourd’hui n’a pas de fleur à sa bétonnière. »
Extraits de « Choses et autres »

« Mourir pour la patrie ! C’est mourir pour Renault ! »
Extrait de "La chasse à l’enfant" : Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l’île, on voit des oiseaux Tout autour de l’île il y a de l’eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens Qui fait la chasse à l’enfant
Il avait dit J’en ai assez de la maison de redressement Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment
[…]
C’est la meute des honnêtes gens Qui fait la chasse à l’enfant
Pour chasser l’enfant, pas besoin de permis Tous le braves gens s’y sont mis Qu’est-ce qui nage dans la nuit Quels sont ces éclairs ces bruits C’est un enfant qui s’enfuit On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux Tout autour de l’île il y a de l’eau.
SUR LA RELIGION
"Il nous lisait toujours la même histoire, triste et banale d’un homme [Jésus] d’autrefois qui portait un bouc au menton, un agneau sur les épaules et qui mourut cloué sur deux planches de salut après avoir beaucoup pleuré sur lui-même dans un jardin, la nuit. C’était un fils de famille qui parlait toujours de son père - mon père par-ci, mon père par-là, le royaume de mon père - et il racontait des histoires aux malheureux qui l’écoutaient avec admiration, parce qu’il parlait bien et avait de l’instruction. Il guérissait les hydropiques, et il leur marchait sur le ventre en disant qu’il marchait sur l’eau, et l’eau qu’il leur sortait du ventre, il la changeait en vin -;- à ceux qui voulaient bien en boire, il disait que c’était son sang. Assis sous un arbre, il parabolait : "heureux les pauvres d’esprit, ceux qui ne cherchent pas à comprendre, ils travailleront dur, ils recevront des coups de pied au cul et ils feront des heures supplémentaires qui leur seront comptées plus tard dans le royaume de mon père." (Paroles - Souvenirs de famille ou l’ange garde-chiourme)
"Bref, le peuple se met à hurler "Barabbas, Barabbas, mort aux vaches, à bas la calotte" et, crucifié entre deux souteneurs dont un indicateur, il rend le dernier soupir, les femmes se vautrent sur le sol en hurlant leur douleur, un coq chante et le tonnerre fait son bruit habituel. Confortablement installé sur son nuage amiral, Dieu le père, de la maison Dieu-père-fils-Saint-Esprit-&-Cie, pousse un immense soupir de satisfaction, aussitôt deux ou trois petits nuages subalternes éclatent avec obséquiosité et Dieu père s’écrie : "Que je sois loué, que ma sainte raison sociale soit bénie, mon fils bien-aimé a la croix, ma maison est lancée. "Aussitôt il passe les commandes et les grandes manufactures de scapulaires entrent en transes, on refuse du monde aux catacombes et, dans les familles qui méritent ce nom, il est de fort bon ton d’avoir au moins deux enfants dévorés par les lions." (dans "Paroles" - Souvenirs de famille ou l’ange garde-chiourme)
"J’ai toujours été intact de Dieu et c’est en pure perte que ses émissaires, ses commissaires, ses prêtres, ses -dir-ecteurs de conscience, ses ingénieurs des âmes, ses maîtres à penser se sont évertués à me sauver. […] Et je m’en allais, là où ça me plaisait, là où il faisait beau même quand il pleuvait, et quand, de temps à autre ils revenaient avec leurs trousseaux de mots-clés, leurs cadenas d’idées, les explicateurs de l’inexplicable, les réfutateurs de l’irréfutable, les négateurs de l’indéniables, je souriais et répétais : « C’est pas vrai ! » et « C’est vrai que c’est pas vrai ! ». Et comme ils me foutaient zéro pour leurs menteries millénaires, je leur donnais en mille mes vérités premières." (dans "Choses et autres")
"Quand le diable fait la cuisine le bon dieu se met à table et le pauvre monde nettoie les fourneaux."
"Les religions ne sont que les trusts des superstitions." (dans "Spectacle")
"Bref, le peuple se met à hurler "Barabbas, Barabbas, mort aux vaches, à bas la calotte" et, crucifié entre deux souteneurs dont un indicateur, il rend le dernier soupir, les femmes se vautrent sur le sol en hurlant leur douleur, un coq chante et le tonnerre fait son bruit habituel. Confortablement installé sur son nuage amiral, Dieu le père, de la maison Dieu-père-fils-Saint-Esprit-&-Cie, pousse un immense soupir de satisfaction, aussitôt deux ou trois petits nuages subalternes éclatent avec obséquiosité et Dieu père s’écrie : "Que je sois loué, que ma sainte raison sociale soit bénie, mon fils bien-aimé a la croix, ma maison est lancée. "Aussitôt il passe les commandes et les grandes manufactures de scapulaires entrent en transes, on refuse du monde aux catacombes et, dans les familles qui méritent ce nom, il est de fort bon ton d’avoir au moins deux enfants dévorés par les lions."
dans Paroles - Souvenirs de famille ou l’ange garde-chiourme
"J’ai toujours été intact de Dieu et c’est en pure perte que ses émissaires, ses commissaires, ses prêtres, ses -dir-ecteurs de conscience, ses ingénieurs des âmes, ses maîtres à penser se sont évertués à me sauver. […] Et je m’en allais, là où ça me plaisait, là où il faisait beau même quand il pleuvait, et quand, de temps à autre ils revenaient avec leurs trousseaux de mots-clés, leurs cadenas d’idées, les explicateurs de l’inexplicable, les réfutateurs de l’irréfutable, les négateurs de l’indéniables, je souriais et répétais : « C’est pas vrai ! » et « C’est vrai que c’est pas vrai ! ».Et comme ils me foutaient zéro pour leurs menteries millénaires, je leur donnais en mille mes vérités premières."
dans Choses et autres
"Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche. "
dans spectacle
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l’acier des canons."
Extrait de "Paroles"
« L’enfant qui verse, histoire de rire, son encrier dans le bénitier, est plus drôle et plus vrai que Luther qui disait avoir jeté le sien au diable. »
« La théologie, c’est simple comme Dieu et dieux font trois. »
« La révolution est quelque fois un rêve, la religion toujours un cauchemar. »
« Dieu a besoin des hommes, mais les hommes n’ont pas besoin de lui. »
« La France est la fille aînée de l’église et Jésus-Christ le cadet de mes soucis. »
« Un seul Dieu tu abhorreras. Ce lapsus déi est un exemple typique d’automasochisme divin. »
« Luther et Calvin
Calvin et Luther
Calvaire et lutins. »
« Il y a des gens qui s’amusent d’un rien, faites comme eux, amusez-vous de Dieu. »
« Satan est l’âme damnée de Dieu. »
« Le premier jour, Dieu n’a pas fermé l’œil de la nuit et de cette insomnie, la lune encore en rit. »
« Enfin, tant bien que mal nous vivons, Dieu merci ! Dieu : « Il n’y a pas de quoi. »
« Dictionnaire : maladie qui existe par elle-même et ne dépend d’aucune autre affection. Voir « Déisme ».
« C’est sans doute celui qui n’a jamais pêché qui lui a jeté la première pierre. »
« Rire de mourir et mourir de rire. »
Ibn Asahara ibn Asahara Mohammed Mohamed Fakkak.




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